Le champ de l’autoconscience esthétique: l’impresion de Paris
Articles
Neringa Klišienė
Published 2010-01-01
https://doi.org/10.15388/Litera.2010.1.7715
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Klišienė, N. (2010) “Le champ de l’autoconscience esthétique: l’impresion de Paris”, Literatūra, 52(1), pp. 34–55. doi:10.15388/Litera.2010.1.7715.

Abstract

Ce qui donne lieu à la réflection dans cet article, c’est l’attraction de Paris, son atmosphère sensible qui permet d’analyser le phénomène de la ville même. En se basant sur les témoignages de l’expérience, on s’efforcait de savoir ce qui était cherché à Paris et ce qui était trouvé. On a analysé les témoignages d’A. Vaičiulaitis, P. Cvirka, U. Babickaitė-Graičiūnienė, L. Janušytė, qui révèlent des attitudes différentes vis-à-vis de la ville. Les témoignages formant le profil atmosphèrique de Paris renvoyaient à la sphère du «sien» confirmée par l’énoncé «comme chez soi». C’est l’expression du sentiment culturel, de l’équivalent d’un état. Les Lituaniens ont découvert Paris comme un endroit qui prend le volume et le temps du sentiment culturel et qui devient l’endroit de l’authentique sublimation culturelle de la ville. C’est à Paris que l’autoconscience culturelle des années 30 découvre la ville en tant qu’endroit de liberté culturelle et de diversité pouvant donner du sens à l’activité d’un individu. Paris devient l’endroit où sont réalisés les desseins des personnes concrètes, leur activité créative, il représente un tournant efficace incitant à réaliser leur possibilités qui ne sont pas encore réalisées. En outre, on cherchait à Paris sa propre tradition culturelle, la confirmation de la culture citadine, la compensation de Vilnius, capitale lituanienne; la Lituanie était «découverte» en même temps en tant que la patrie des traditions de la culture européenne.
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